C'est accompli ! (Sébastien)
C’est accompli !
Trois croix sont dressées sur un mont, l'une, celle du milieu, l'est pour
mon salut.
Sur cette croix, Jésus Christ, le Fils de Dieu, prend sur lui les péchés du
monde entier et en supporte le divin châtiment. Il est frappé par la justice de
Dieu. Il subit à ma place toute la colère divine contre mes péchés. Le bras de
Dieu n'est retenu en rien ... Il faut que justice soit rendue et que le mal
soit condamné. Christ est celui qui paie à ma place le prix de ma délivrance.
Il paie le plein prix ... Il n'y a rien à ajouter; et à la colère de Dieu qui
l'atteint et à l'œuvre salvatrice par laquelle je reçois la rédemption, le
pardon de Dieu.
Quand donc Jésus eut pris le vinaigre, il dit, C'est accompli. Et ayant baissé la tête, il remit son esprit..
Jean 19:30
Qu'est-ce qui est accompli ? Le plan de Dieu en grâce envers tous les
hommes. Tous ne l'acceptent pas et en sont donc écartés de part leur
incrédulité. Tandis que d'autres, par la foi qui est un don de Dieu, jouissent
de ce si grand salut. Toutefois, combien en discernent chaque jour plus
l'étendue et la grandeur ?
Sur cette croix où Jésus a porté mes péchés, je dois y voir que ma chair
corrompue est crucifiée avec Christ. La Parole de Dieu me dit avec vérité et
puissance qu'étant associé avec Christ dans la mort, je le suis dans sa
résurrection (Romains 6). C'est là ce dont le baptême témoigne. Mais entre ce
que Christ a accompli et ce que je manifeste en pratique, il y a souvent un
fossé à combler.
Lorsque je regarde à la croix, je dois m'y voir crucifié avec Christ, et non
seulement lui expiant mes péchés.
Je suis crucifié avec Christ; et je ne
vis plus, moi, mais Christ vit en moi; -et ce que je vis maintenant dans la
chair, je le vis dans la foi, la foi au fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est
livré lui-même pour moi. Galates 2:20
Je suis donc sur la croix avec Christ ! Cependant, la connaissance de
ce fait doit devenir réalité dans ma vie afin que j'entre, à travers
l'affranchissement de mon « moi », dans la dimension du salut que
Dieu a en réserve pour moi.
Vivre ce que Christ a fait pour moi et de moi, voilà la clef qui ouvre la voie
de la liberté à laquelle j'aspire tant.
Dès lors, je saisis que rien n'est de moi, mais que tout est pour moi en
Christ. Il m'offre la liberté de vivre complètement pour lui dans l'obéissance.
Et je découvre que celle-ci ouvre en fait bien plus de portes qu'elle n'en
ferme ! Ne plus être à soi, ne plus vivre pour soi-même (2 Corinthiens
5.14-15), revient à se donner tout entier à Christ, à le laisser choisir à
notre place et à nous mouvoir dans la grâce qu'il nous accorde. Lui qui nous
aime tant pourrait-il ne pas choisir et nous donner ce qu'il y a de
meilleur ?
Cet affranchissement est donc à ma disposition depuis ma naissance à Dieu.
Pourtant j'ai vécu tout ce temps comme un esclave du péché, un esclave qui, à
intervalles plus ou moins réguliers, revenait repentant au pied de la croix.
Il est une histoire vraie qui raconte l'exécution d'un homme condamné à mort et
qui le fut parce qu'il n'a pas voulu croire à la grâce qui lui était offerte.
C'est une image frappante du refus de la grâce de Dieu et de la mort éternelle
qui s'en suit. Mais, même si mon incrédulité ne porte pas à la même conséquence
funeste, n'est-ce pas également un trait qui me caractérise?
Dieu me dit que je suis mort et ressuscité avec Christ. Je lis, j'entends ces
paroles divines, je les reçois, mais dans mon for intérieur, elles ne trouvent
pas la foi pour les accepter pleinement, de telle sorte que je n'en vis pas les
effets bénis. J'ai été libéré et je me comporte comme s'il n'en était rien!
Si donc le Fils vous affranchit, vous
serez réellement libres. Jean
8:36
Ainsi, à la question de savoir comment être délivré du péché dans ma vie
quotidienne, la Bible répond que Jésus a vaincu pour moi. Il m'associe à lui
dans sa mort et dans sa victoire. Il a tout accompli. Il m'a délivré de mon
“moi” pour que je puisse sonner la fin des « je », des « hélas » et des « si ».
Rien ! Rien ! Rien ne doit m'empêcher de vivre la liberté à laquelle
Christ m'invite. Il a brisé les chaînes qui me retenaient prisonnier de la
chair et de ses convoitises (Galates 5.24). Christ est vainqueur, non seulement
de la mort, mais aussi de mes atermoiements, de mes hésitations, de mon
orgueil, de mon fatalisme coupable, de mon incrédulité quant à l'entière
véracité et la pleine puissance de ses promesses. Il est temps d'arrêter de se
battre avec soi-même - on ne se bat pas avec un mort, on le laisse dans son
état sans s'en occuper - pour que la vraie liberté commence !
Il faut parfois bien du temps pour enfin vivre ce qui était possible dès le début. Mais, ne regardons pas en arrière, retenus et de nouveau enchaînés par des remords stériles. Dès maintenant et jusqu'au bout, vivons libres, courons, déliés de toutes les entraves de la chair, transmettant cette précieuse vérité de l'affranchissement au plus grand nombre et à la génération qui peut-être terminera la course du salut.
Sébastien
(Source : TopChrétien)
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