Etre sur le banc de touche (Xavier Lavie)
ÊTRE SUR LE BANC DE TOUCHE
Psaumes 61: "Au chef des chantres. Sur
instruments à cordes. De David.
O Dieu! Écoute mes cris, Sois attentif à mes prières! Du bout de la terre je
crie à toi, le cœur abattu; conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre!
Car tu es pour moi un refuge, une tour forte, en face de l'ennemi. Je voudrais
séjourner éternellement dans ta tente, me réfugier à l'abri de tes ailes.
-Pause. Car toi, ô Dieu! Tu exauces mes vœux, tu me donnes l'héritage de ceux
qui craignent ton nom. Ajoute des jours aux jours du roi; que ses années se
prolongent à jamais! Qu'il reste sur le trône éternellement devant Dieu! Fais
que ta bonté et ta fidélité veillent sur lui! Alors je chanterai sans cesse ton
nom, en accomplissant chaque jour mes vœux."
Introduction
Avez-vous déjà ressenti le fait d'avoir été mis sur la touche, mis de coté?
Quels sentiments ont alors traversé votre âme tandis que vous vous retrouviez
inutile, inactif et improductif?
Pensiez-vous ne pas être assez qualifié pour ce que vous souhaitiez faire, ne
pas être jugé digne de confiance pour qu'on vous donne une responsabilité, que
vous étiez trop vieux ou trop jeune pour occuper la fonction que vous désiriez,
que vous n'étiez plus dans le coup, que vous n'aviez pas le profil souhaité, ou
plus simplement aviez-vous cru être rejeté, exclus voir même être mal aimé?
Être mis sur la touche n'est pas quelque chose que l'on accepte facilement car
lorsque l'on se sent mis de coté cela entraîne bien souvent des douleurs, des
frustrations, la sensation d'être discipliné et même puni injustement et tout
cela nous rabaisse dans notre amour propre.
Le psaume 61 est celui d'un roi qui expérimenta le fait d'être mis sur la
touche.
En effet, lorsque David écrivit ce psaume, il n'était plus qu'un roi fugitif.
Mais qui David fuyait-il?
Il fuyait son propre fils Absalom qui s'était révolté contre lui et avait
comploté un coup d'état pour prendre sa place.
Absalom dans sa révolte se lança à la poursuite de son père dans le but de le
tuer pour l'empêcher de retourner à Jérusalem et de reprendre le trône.
Car, pour Absalom, éliminer son père lui permettait d'asseoir sa royauté.
Que devait ressentir David au milieu de telles circonstances?
Lui qui était le roi d'Israël, le voila maintenant en fuite comme un brigand…
Combien la douleur devait être vive et l'incompréhension présente dans son
cœur.
David avait certainement pensé qu'il terminerait son règne autrement!
Alors qu'il avait expérimenté dans le passé la nécessité de fuir, à la suite de
la jalousie violente du roi Saül, le voilà de nouveau obligé de revivre
pratiquement la même situation!
N'est-il pas difficile d'accepter de telles circonstances?
Est-il possible d'en comprendre la raison?
Nous connaissons tous ce verset de l'apôtre Paul dans Romains 8/28 où il
déclare: "que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de
ceux qui sont appelés selon son dessein."
Mais au cœur de l'adversité et du combat, il n'est pas toujours facile de voir
le bien fondé de l'expérience que l'on traverse.
On n'a souvent pas assez de recul pour discerner la main de Dieu en action dans
notre vie ce qui nous permettrait certainement de traverser les difficultés
sans éprouver les sentiments qui s'y rattachent.
Dans le psaume 61, nous lisons une prière qui est en réalité le cri d'un homme
dans l'abattement, dans l'opposition et l'adversité la plus farouche!
"O Dieu! Écoute mes cris, sois attentif à mes prières! Du bout de la terre
je crie à toi, le cœur abattu; conduis-moi sur le rocher que je ne puis
atteindre!"
Au travers de ce psaume nous découvrons la réalité d'un homme qui n'a plus
qu'un seul espoir, celui de trouver en Dieu le secours et la protection dont il
a besoin.
1- Être appelé sur le banc de touche.
Dans sa fuite David passa le Jourdain et arriva à Mahanaïm un lieu situé après
du Jabbok.
2 Samuel 17/24: "David arriva à Mahanaïm. Et Absalom passa le Jourdain,
lui et tous les hommes d'Israël avec lui."
Mahanaïm était un lieu chargé d'histoire. Cet endroit avait été appelé ainsi
par Jacob alors qu'il retournait vers son frère Esaü avec lequel il s'était
fâché des années auparavant.
Là, au bord du Jabbok, Jacob rencontra des anges et appela ce lieu:
"Mahanaïm" qui signifie "deux camps".
Mahanaïm, au bord de la rivière du Jabbok, était un endroit propice
géographiquement pour établir un campement. C'était un lieu où il faisait bon
se ressourcer avant de reprendre le chemin, voir d'affronter les difficultés du
voyage.
Là où Jacob avait reprit courage, David allait-il connaitre la même chose?
En arrivant à cet endroit David déclara: "Car tu es pour moi un refuge,
une tour forte, en face de l'ennemi. Je voudrais séjourner éternellement dans
ta tente, me réfugier à l'abri de tes ailes."
C'est dans cet endroit que David fut inspiré à écrire ce psaumes. Il devait
sentir dans ce lieu toute la grâce et la protection de Dieu qui entouraient sa
vie.
2- Une pause nécessaire et pleine de sens.
Dans la suite du psaume nous lisons un petit mot qui pourrait passer inaperçu
si on ne s'arrêtait pas dessus pour en découvrir le sens. C'est le mot:
"pause".
Une pause en hébreu se dit: "Sélah" ce qui signifie littéralement:
"élever" ou "exalter".
Ce mot est aussi un terme technique employé en musique pour permettre une
interruption dans un morceau.
Ainsi lorsqu'un musicien lit une pause dans une partition, il sait qu'il doit
s'arrêter de jouer pendant un certain laps de temps.
La pause va permettre ainsi au musicien de reprendre son souffle avant de
pouvoir poursuivre la suite de son morceau. Mais en même temps elle va
permettre par le silence qu'elle génère d'accentuer un certain passage musical.
Quelle belle image nous est offerte au travers de ce psaume 61!
Car il arrive parfois que sur la partition de notre vie, Dieu ait inséré à
plusieurs endroits certaines pauses…
N'avez-vous jamais expérimenté une pause dans votre vie?
Un moment d'interruption?
Certains vivent la pause comme un temps de recul, d'autres comme un temps de
rupture et parfois même un temps d'isolement forcé.
Car qui est prêt à s'arrêter d'agir, à s'arrêter de jouer en pleine partition,
au beau milieu de sa vie?
La pause en musique n'a pas d'autre but que d'aider le musicien à reprendre son
souffle et à donner du relief à la suite du morceau.
N'avez-vous jamais ressenti le besoin de reprendre votre souffle et de marquer
une pause dans vos activités pour permettre aussi à votre vie de prendre du
relief ?
Pour beaucoup de gens, la vie actuelle ne laisse que peu de place pour réaliser
réellement ce qu'ils font et ce qu'ils ont.
C'est ainsi que l'insatisfaction gagne les cœurs et en excite les
convoitises!!!
La pause en hébreu peut se traduire aussi par: "Élevez vos yeux et
bénissez"
Il y a là encore une image intéressante à relever car la pause est le moment
idéale pour relever les yeux et pour bénir Dieu de ce qu'il nous a donné.
Avez-vous ces temps de pause dans votre vie, des moments où vous arrêtez vos
activités pour simplement élever vos yeux, sortir de vos préoccupations
présentes pour simplement rendre grâce pour ce que vous avez et pour bénir ceux
qui vous entourent?
3- La pause dans la vie de David.
A Mahanaïm, David s'apprêtait à devoir combattre son fils et toute l'armée qui
était à sa poursuite, mais il est écrit dans 2 Samuel 17/27-29 que:
"Lorsque David fut arrivé à Mahanaïm, Schobi, fils de Nachasch, de Rabba
des fils d'Ammon, Makir, fils d'Ammiel, de Lodebar, et Barzillaï, le Galaadite,
de Roguelim, apportèrent des lits, des bassins, des vases de terre, du froment,
de l'orge, de la farine, du grain rôti, des fèves, des lentilles, des pois
rôtis, du miel, de la crème, des brebis, et des fromages de vache.
Ils apportèrent ces choses à David et au peuple qui était avec lui, afin qu'ils
mangent; car ils disaient: Ce peuple a dû souffrir de la faim, de la fatigue et
de la soif, dans le désert."
Ces trois hommes que sont Schobi, Makir, et Barzillaï savaient l'importance
d'une pause dans la vie d'un homme. Ils savaient que le peuple avait souffert
dans le désert et qu'il était nécessaire pour eux de reprendre des forces avant
d'envisager toute autre chose.
Alors ils apportèrent:
- Des lits pour leur permettre de prendre du repos.
- Des bassins et des vases de terre pour permettre aux hommes de se laver.
- Du froment, de l'orge, de la farine, du grain rôti, des fèves, des lentilles,
des pois rôtis, du miel, de la crème, des brebis, et des fromages de vache pour
leur servir de nourriture.
Dans tous ce que ces trois hommes apportèrent nous trouvons l'essentiel de ce
que nous avons besoin pour pouvoir reprendre des forces.
N'y a-t-il pas encore dans toutes ces choses une dimension spirituelle pour
nous aujourd'hui ?
Car nous aussi nous traversons des déserts difficiles, nous évoluons dans des
situations fatigantes et éprouvantes qui diminuent chaque fois plus nos
ressources.
Mais, Dieu qui connait nos forces et nos faiblesses mieux que nous même
n'hésitera pas à placer une pause dans notre vie pour nous amener à
expérimenter son repos à lui.
• Dans Esaïe 30/15, Dieu déclare: "C'est dans la tranquillité et le repos
que sera votre salut, c'est dans le calme et la confiance que sera votre
force."
• Dieu sait aussi que nous avons besoin d'être purifié continuellement par
rapport à tout ce que nous vivons alors il mettra à notre disposition l'eau de
sa parole comme il est écrit dans Ephésiens 5/25-26: "Christ a aimé l'Eglise,
et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en
la lavant par l'eau de la parole"
• Enfin le Seigneur nous donnera toute la nourriture dont nos âmes ont besoin
car il y a toujours une profusion de pain dans la maison du Père. Au Psaumes
78/25 il est dit du peuple d'Israël dans le désert:
"Ils mangèrent tous le pain des grands, il leur envoya de la nourriture à
satiété."
4- Une illustration édifiante.
En lisant ce psaume, j'ai repensé au jour où allant voir mon fils jouer au Hand
ball pour l'encourager, j'ai pu remarquer pendant le match l'entraîneur de son
équipe qui observait chacun de ses joueurs. Cet entraîneur était confronté à un
problème car il avait plus de participants que de joueurs possibles sur le
terrain.
Pour parer à ce petit problème, il effectuait régulièrement des remplacements
pour permettre à tous les joueurs de l'équipe de "toucher le ballon".
Mais j'ai observé la réaction de chacun des joueurs qui étaient ainsi rappelés
sur le banc de touche pour être invités à faire une pause.
Curieusement certains joueurs étaient mécontents de devoir abandonner ne
serait-ce que quelques minutes le match. J'ai pu ainsi voir devant mes yeux
l'effet que produit le banc de touche sur les joueurs.
En effet, qui aime être mis sur la touche?
Qui aime laisser sa place à un autre?
Lorsqu'on nous met sur la touche, on a l'impression d'être mis de coté et on
pense souvent que ce choix signifie qu'on joue mal ou qu'on n'est pas dans le
coup.
Pour d'autres joueurs ce fut le contraire.
Il me semblait qu'ils étaient soulagés de pouvoir ainsi retourner s'asseoir.
On aurait dit que l'entraîneur leur faisait une grâce en les rappelant sur le
banc de touche. L'œil exercé de l'entraîneur avait discerné que ces joueurs
étaient essoufflés et épuisés.
Quelle joie pour le joueur alors de pouvoir se reposer quelques minutes avant
de repartir dans le match.
Tout cela m'a permis de découvrir plusieurs choses et de réaliser que le fait
d'être mis sur la touche n'est pas toujours quelque chose de négatif!
Pour encourager ceux et celle qui ne comprennent pas et qui réagissent mal
lorsque parfois ils ressentent qu'ils sont mis sur la touche, j'aimerais
simplement partager certaines réflexions que je me suis faites lorsque j'ai pu
remarquer certaines choses qui se passent sur un banc de touche.
5- Les raisons de la mise sur la touche.
Alors qu'il est sur la touche le joueur va pouvoir obtenir plusieurs choses:
a) Il va tout d'abord pouvoir reprendre son souffle car il est impossible de
jouer correctement avec le souffle coupé!
Lorsque nous regardons dans la bible nous découvrons que le souffle est le
symbole du Saint-Esprit.
Mais combien de personnes ont le souffle coupé ou combien d'hommes et de femmes
manquent de souffle?
Dans le cadre de l'activité spirituelle nous avons besoin du Saint-Esprit car
sans le souffle, il est impossible de continuer la course.
Alors il est bon parfois que le divin entraîneur nous appelle sur le banc de
touche pour que nous puissions reprendre notre souffle.
Dans le livre de Job 33/4 il est écrit: " L'Esprit de Dieu m'a créé, et le
souffle du Tout-Puissant m'anime."
b) Sur le banc de touche le joueur va aussi pouvoir prendre du recul sur le
match.
Parfois le fait d'être au cœur de l'action nous empêche de voir correctement
les choses et d'avoir une analyse juste de ce que nous vivons. Nous butons sur
des impossibilités et nous nous épuisons souvent parce que nous manquons de
recul.
Tandis qu'assis sur notre banc de touche nous allons pouvoir découvrir des
ouvertures possibles, des solutions qui ne nous apparaissaient pas jusque là!
Psaumes 119/59: "Je réfléchis à mes voies, et je dirige mes pieds vers tes
préceptes."
c) Sur le banc de touche le joueur va pouvoir écouter les précieux conseils de
son entraîneur.
Combien les conseils de Dieu sont précieux pour nos vies!
Le banc de touche c'est un moment qui va permettre une meilleure écoute dans
notre vie et qui va nous replacer dans l'intimité du Seigneur. Ne faisons pas
l'économie des conseils de Dieu pour vouloir à tout prix diriger notre vie
selon nos idées. Nos bancs de touche doivent devenir de lieux de prière!
Au Psaumes 32/8 le Seigneur dit: "Je t'instruirai et te montrerai la voie
que tu dois suivre; je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi."
d) Sur le banc de touche le joueur va pouvoir recevoir certains soins.
Nous savons tous par expérience que le match dans lequel notre vie est engagée
nous provoque souvent des blessures. Nous endurons des déceptions, nous
supportons des frustrations, nous devons faire face à des trahisons qui
laissent dans notre âme des plaies qui ont besoin de soins.
Le banc de touche c'est aussi l'endroit où nous recevons tous les soins.
Le Seigneur déclare dans Jérémie 30/17: "Mais je te guérirai, je panserai
tes plaies, dit l'Eternel."
e) Sur le banc de touche le joueur va pouvoir se désaltérer.
N'êtes vous pas vous aussi parfois assoiffé et comme déshydraté par les efforts
que vous avez déployé chaque jour?
Le roi David disait au Psaumes 63/2: "O Dieu! Tu es mon Dieu, je te
cherche; mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre
aride, desséchée, sans eau."
Le monde dans lequel nous vivons est sec et les puits de ce monde sont remplis
d'une eau croupissante. Comment pouvons nous alors recevoir de quoi étancher
notre soif?
Jésus a déclaré dans Jean 7/37: "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi,
et qu'il boive."
En détaillant ces points j'espère que vous avez pu découvrir et réaliser
l'importance du banc de touche, car chaque homme de Dieu est passé sur ce banc
de touche un jour ou l'autre de leur vie à l'endroit même où peut-être tu es
assis aujourd'hui.
6- Le banc de touche dans la vie des hommes de Dieu.
Eli le prophète eut lui aussi sont banc de touche.
Dans 1 Rois 17, nous voyons Dieu l'appeler à se rendre au bord du torrent du
Kérith.
Ce fut pour Eli un temps de pause dans sa vie, un moment de ressourcement et de
protection.
Pendant tous le temps passé au bord du torrent, Eli pouvait se sentir
horriblement inutile.
Il aurait pu protester et demander à Dieu la raison d'une telle perte de temps.
Mais sans se poser de question Eli compris que ce temps était un témoignage de
la sollicitude de Dieu à son égard et non une quelconque mise à l'écart.
Parfois le banc de touche se trouvait dans les montagnes d'Israël ou au bord
d'une rivière mais pour d'autre tel que l'apôtre Jean ce fut la captivité sur
l'ile de Patmos.
Pour l'apôtre Paul ce fut au début de sa vie spirituelle le désert d'Arabie
puis sur la fin de sa vie les prisons romaines.
Mais c'est souvent sur ces bancs de touche que s'écrivirent les récits de
l'histoire de tous ces hommes! Ces bancs de touche étaient des lieux, des
moments où ils reprenaient leur souffle, où le combat prenait une autre
dimension, où leur vision s'éclaircissait et surtout un temps où l'entraîneur
le coach divin dispensait ses conseils salutaires pour la suite du combat.
Jésus lui-même passa sur le banc de touche!
C'était même un lieu où il aimait passer son temps…là dans la présence du Père!
Les 40 jours dans le désert furent un temps essentiel pour le Seigneur avant
qu'il n'entre pleinement dans son ministère.
Et puis Jésus connu aussi un autre banc de touche celui sur lequel aucun de
nous n'ira s'asseoir.
Pendant trois jours, Jésus resta dans le tombeau…
Le pire de tous les bancs de touche qui puissent exister!
Dans le tombeau, Christ resta prisonnier de la mort pendant trois jours. Après
avoir subi sur la croix le châtiment que nous méritions à cause de nos péchés,
la mort la mis sur le banc de touche pendant trois jours pour que nous soyons
réconciliés avec Dieu.
Là, dans la noirceur du tombeau, allait ce jouer toute l'histoire de
l'humanité.
Christ allait-il rester prisonnier de ce lieu ou allait-il retourner aux
vestiaires avec la défaite?
Non! Le troisième jour, il ressuscita prêt a retourner dans le combat avec
encore plus de force.
7- Conclusion: Regardons maintenant de nouveau au roi David.
La pause a-t-elle été pour lui profitable?
Écoutons-le dans les versets qui suivent la pause, le "Sélah".
David dira: "Car toi, ô Dieu! Tu exauces mes vœux, tu me donnes l'héritage
de ceux qui craignent ton nom. Ajoute des jours aux jours du roi; que ses
années se prolongent à jamais! Qu'il reste sur le trône éternellement devant
Dieu! Fais que ta bonté et ta fidélité veillent sur lui! Alors je chanterai
sans cesse ton nom, en accomplissant chaque jour mes vœux."
Sans aucun doute nous pouvons dire que la pause fut pour David le sujet d'un
véritable ressourcement, d'une profonde restauration. L'espoir venait de
renaître en lui.
Alors qu'auparavant il était dans la fuite et le désarroi à la recherche d'un
refuge pour se protéger; nous le voyons maintenant projeter de retourner à
Jérusalem pour reprendre sa place de roi dans laquelle Dieu l'avait placé.
La voix de Dieu avait sans nul doute résonné dans son cœur et il était sorti de
la confusion. Pour lui ce n'était plus la voix ni des supporters, ni des
opposants qui comptait désormais mais uniquement la voix de Dieu.
Peut être avez-vous réalisé que le fait d'être mis sur la touche n'est pas
aussi grave que vous le pensiez?!
Bien au contraire car celle qu'on appelle l'Ekklêsia qui signifie:
"appeler hors de" se traduit du grec par le mot église.
Alors qu'on appelle cette expérience la mise à part ou le banc de touche ou la
pause nous devons accepter ce temps comme salutaire pour notre vie.
David dira dans le dernier verset de son psaume: "Alors je chanterai sans
cesse ton nom, en accomplissant chaque jour mes vœux."
Que puis-je vouloir pour vous...?
Que ceux qui sont essoufflés, fatigués, assoiffés ou blessés puisse passer sur
le banc de touche divin pendant que les autres continueront le match et que
vite ils reviennent renouvelés et restaurés.
N'essayez pas de jouer tout le match en espérant éviter le banc de touche car
la victoire passe irrémédiablement par ce passage essentiel.
Xavier Lavie
(Source : TopChrétien)
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